Le plus surréaliste des surréalistes

Dalí et son entourage

Dalí parmi les surréalistes

Le passage de Dalí dans le groupe des surréalistes dirigés par Breton est court (voir biographie). Cependant, la trace qu’il laisse est sans précédent, il c’est lui qui aura été un des contributeurs phares à la renommée du surréalisme. Il ira jusqu’à dire que « le surréalisme c’est moi ! », notamment lors de ses passages aux Etats-Unis. La reconnaissance qu’on lui donne là-bas éclipsera les autres membres du mouvement et permettra à Dalí de créer et vendre sa propre vision du surréalisme. Faisant partie depuis le début de ses études à Madrid des groupes avant-gardistes avec Lorca, Buñuel, Pepin Bello, José Moreno Villa,… il présente déjà un fort gout pour l’indépendance et plus encore, celui de se démarquer.

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Un Chien Andalou

Un chien andalou, premier film de Luis Buñuel coécrit avec Salvador Dalí en 1928, est considéré comme l’un des manifestes les plus virulents jamais réalisés en faveur de la liberté artistique. Ce court-métrage de 16 minutes conserve une grande part de sa charge subversive originelle.

L’ouverture choquante avec l’œil fendu par une lame de rasoir reste l’une des images cinématographiques les plus difficiles à soutenir. Buñuel affirmait que son film n’était rien de moins qu’une invitation au crime et au viol, rejetant les interprétations symboliques au profit d’une nouvelle façon de voir le monde, libérée des conventions. (Source : Le Monde) La narration se construit par une puissante association d’image, un des points que réutilisera Dalí dans ses recherches thématiques, en peinture, sculpture ou gravure. On y retrouve notamment : une main trouée grouillante de fourmis/une aisselle de femme/un oursin,…

Gala, muse et épouse

Gala et Dalí

Dalí avait une relation passionnelle avec sa femme, Gala. Ancienne compagne de plusieurs surréalistes, le coup de foudre est immédiat entre les deux. Muse, égérie et collaboratrice dévouée – elle aura notamment contribuée à la création de la Fondation Gala – Salvador Dalí, mettant à l’honneur l’œuvre de son mari et amant. Gala, de son vrai nom Elena Ivanovna Diakonova, aura été une source d’inspiration cruciale pour Dalí, qui l’immortalise dans ses toiles comme Galarina (1945), Léda atomica (1949) et La Madone de Portlligat (1950) (voir œuvres). Elle était également connue pour sa personnalité singulière, et leur couple, avec Dalí, faisait partie intégrante de leur célébrité en tant que personnalité plutôt qu’artiste.

Dalí face aux autres peintres espagnols

Dalí a toujours revendiqué l’influence de grands maitres comme Raphaël ou Vermeer mais aussi de Velázquez, dont il tirera une influence directe pour la réalisation de son tableau « Christ de Saint Jean de la Croix » (voir œuvres). Parmi les contemporains, sa position est ambigüe. Pas toujours apprécié des autres, il s’entoure davantage de poètes, d’écrivains et de cinéastes que de peintres. Cependant il noue des relations cordiales avec Joan Miró, qui l’introduit dans le cercle parisien des surréalistes, dirigé par Breton. Sa plus grande influence contemporaine est bien sûr celle de Picasso. Il lui voue une admiration, tant pour son affranchissement des codes que pour les découvertes et recherches plastiques qu’il menait. Les tableaux de Picasso tel que « Autoportrait cubiste » de 1923 et « Mannequin barcelonais » de 1927 auront une influence directe sur quelques-uns de ses tableaux cubistes, avant qu’il ne dépasse ce mouvement pour le surréalisme.

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